Biographie

Dernière mise à jour le 04/03/2024
















Christian Satin, Peintre


Voit le jour à Bruxelles(1082) le 15/4/1946 lors du baby-boom d’après-guerre mais vit à Liège depuis 1956, Christian Satin peint à l’huile sur toile dès l’âge de 9 ans. Commençant par réaliser des études picturales selon les techniques des  impressionnistes, il peint ensuite des compositions personnelles de facture cubiste pour se tourner en fin de compte résolument vers le surréalisme.

Encore « teenager » mot à la mode dans les années soixante, et bien que très jeune, il expose ses toiles. En 1965/66, une exposition à la galerie Piranèse, mise en œuvre par Denyse Willem regroupe 4 jeunes artistes de l’Académie des Beaux-Arts de Liège, dont Fernand Flausch pour qui c’était sa première exposition en même temps que la dernière de Christian Satin. Suit alors une longue éclipse de Christian Satin dans le domaine de la peinture.

 

Le décès d’André Breton en 1966 sonne le glas du mouvement surréaliste ce qui, parmi d’autres raisons incite Christian Satin à « abandonner » la peinture.

Toutefois il était  et il reste convaincu que  le surréalisme n’est pas mort.

De Jérôme Bosch en passant par Félicien Rops ou de René Magritte, on assiste à autant d’approches qui s’insèrent dans un contexte  « surréaliste ».

On peut dire qu’il s’agit d’un état d’esprit qui se perpétue au cours des siècles ; particulièrement en Belgique.


N’approchant plus un tube de peinture ni un pinceau durant presque 50 ans, Christian Satin replonge en 2012 dans l’univers du « surréalisme », lui donnant une nouvelle expression qu’il dénomme le « trans-réalisme ».


Pour Christian Satin, le « trans-réalisme » comme le surréalisme provient d’une volonté d’exprimer des situations et des images immersives qui effacent les frontières entre le monde réel et imaginaire.

Il met en scène une « autre réalité » alternative, qui dans ses triptyques « trans-réalistes »,  insère des scènes dans un corpus contextuel qui interrompt la cohérence entre le passé, le présent et le futur.

Cette vision découle de la perception actuelle du monde au sein d’un univers où le concret de l’expérience apparente s’intègre dans un espace-temps ; théâtre de transformations, en apparence, fortuites du cosmos et de notre perception singulière et précaire que nous avons du quotidien.

De même, l’univers et l’évolution imposent leurs changements supérieurs dans la capacité prospective et imaginaire du cerveau.

S’y ajoute la perception poétique du trans-réalisme qui est le joint de la réalité avec le mythe ; de manière qu’il n’existe plus de différence entre certitude et ambiguïté.


Les triptyques peins par Christian Satin intègrent avec une expression novatrice, ces concepts ; même si ils étaient déjà présents précédemment, tout au long des siècles écoulés entre Jérôme Bosch et les surréalistes du XXe siècle.

C’est pourquoi le mot « trans-réalisme » est mieux adapté aux œuvres produites en ce début de XXIè siècle par rapport au « surréalisme »  qui caractérise la période 1919-1969.


Christian Satin estime qu’en ce début du XXIe siècle, après des tentatives de faire table rase de tout jusqu’aux notions de « beau » et de la « beauté » ; de nombreuses  personnes  aspirent à ce que les « concepts »soient exprimés de manière harmonieuse en s’adressant à la sensibilité tout autant qu’à l’esprit.


C’est cette voie que l’artiste désire explorer en peignant des tableaux sous la forme de triptyques dont les volets extérieurs sont similaires à une couverture de livre que chacun peut ouvrir pour découvrir le contenu selon son imagination du moment.

Chacun, auteur et spectateur apporteront ainsi leur pierre à l’édification de « davantage de réalité ».

Des expositions personnelles ont eu lieu en 2014 à la galerie Venta à Liège ainsi qu’une exposition de groupe à la galerie Expo Tempo à Knokke.

En février –mars 2015, la Ville de Liège et la Fédération Wallonie-Bruxelles ont mis sur pied au Musée « le Grand Curtius » une exposition rétrospective intitulée : « Christian Satin peintre et architecte »














Christian Satin, Architecte


Durant 45 ans, entre la fin des années 60 et ce début de siècle, Nous avons mieux connu Christian Satin ; « architecte et  Professeur ».

Professeur durant une trentaine d’années, de nombreux architectes ont suivi ses cours de technologie des matériaux et de la construction, et ensuite élu par les Liégeois pendant une décennie en tant Président de L’Ordre des Architectes et Responsable de la Chambre Wallonne.

Pendant cette période, Christian Satin a également créé en 1973 et dirigé le bureau d’architecture AGE ENGINEERING SA, auteur de nombreuses réalisations. Il a participé à des concours en s’associant avec des architectes tels : Jean Nouvel, Kengo Kuma, Architecture Studio, 24H Architecture…..

Parmi ses réalisations  on peut citer « Le Vertbois  dont la peinture  rouge des façades a été vilipendée et âprement critiquée au début des années 1990.

Par la suite cette couleur a fait de nombreux émules en Wallonie au point de devenir « classique » lorsqu’elle fut appliquée par les mêmes architectes Lesage et Satin, sur  les façades du Palais Curtius.,

Des photos et des plans de quelques bâtiments construits entre 1973 et 2012 ont été exposés en 2015 lors de la rétrospective « Christian Satin Peintre et architecte » au Grand Curtius ;  notamment des bâtiments anciens « classés » qui ont été restaurés et rénovés ainsi que des immeubles contemporains.

Le  Prix de l’Urbanisme de la Ville de Liège fut décerné en 1991 pour le bâtiment « Maréchal » rue Cathédrale ; et par la suite en 2005 le building du quai de la Ribuée fit l’objet d’une nomination.

En 2003, la Région Wallonne choisit la « Ferme Saint Laurent » à Anthisnes pour représenter la Région à EUROPA NOSTRA.

Lors de plusieurs séjours au Sénégal, Christian Satin avec des collègues de l’Institut Lambert Lombard ont entrepris  les études pour la restauration de l’Assemblée Générale de l’AOF à St Louis classé au Patrimoine Mondial de l’Humanité.

En 1996, Christian Satin fut promu au titre de « Chevalier de la Couronne » par Sa Majesté le roi Albert II .













Christian Satin, Designer


Après des humanités classiques, alors que Christian Satin entame en 1965 des études d’architecture et qu’il fréquente l’Académie des Beaux-Arts de Liège, il associe sa passion pour l’art et le dessin tout autant que pour les sciences et les techniques.

Durant ses études, entre 1965et 1967, il a l’occasion d’assister aux travaux et recherches dans le domaine du mobilier en polyester, notamment avec le designer pierre Paulin. Fort de cette expérience, Christian Satin crée en tant que designer plusieurs modèles de sièges en polyester qui furent fabriqués en série.

En 1968, la firme américaine « Bus & Car » qui fabrique notamment les « Continental Traillways » lui confie le design d’une voiture de loisirs munie d’une carrosserie en  polyester montée sur une plate-forme de Renault R4.   Renault Vilvorde en assembla une petite série destinée au marché Américain. Lors des essais en vue de l’homologation de ce véhicule, de nouvelles normes de sécurité étaient en préparation aux E.U.

Il fut alors décidé d’abandonner ce projet dont seulement quelques dizaines d’exemplaires furent produits.


























Christian Satin, the Painter


Born in Brussels in the post-war baby boom, Christian Satin settled in the city of Liège in 1956. As a nine year old, he began painting with oil on canvas. His first studies borrowed impressionist techniques, he briefly went through a cubist period, before resolutely turning towards surrealism.

It was as a “teenager”, a fashionable Americanism in the sixties in Belgium, that Christian Satin started to exhibit his paintings.

In 1966, an exhibition at the Gallery Piranèse, directed by Denyse Willem, grouped together four young and upcoming artists from the Academy of Fine Arts in Liège. It was Fernand Flausch's first exhibition, and Christian Satin’s last.

And so began Christian Satin’s long absence from the world of painting .


The reasons for abandoning painting included André Breton’s death as this seemed to mark the end of the surrealist movement.

Nevertheless, Christian Satin was and remains convinced that surrealism endures. From Hieronymus Bosch to Félicien Rops and René Magritte, there have been many approaches that fit into his definition of surrealism. Surrealism is a state of mind which continues throughout the centuries, particularly in Belgium.


After nearly 50 years spent without touching a tube of paint or a paintbrush, Christian Satin finally re-entered the world of surrealism in 2012, giving it a new form which he calls trans-realism.


For Christian Satin, trans-realism, like surrealism, comes from a desire to express immersive situations and images which blur the boundaries between the real and the imaginary.

He creates an alternative “other reality”, where, in his trans-realist triptychs, he inserts scenes into a collection of contextual works, interrupting the coherence between the past, present and future.

This vision flows from the current perception of the world at the heart of a universe, where the reality of apparent experience is integrated into space-time; a theatre of apparently chance transformations in the cosmos, and our singular and precarious perception of the quotidian.

Similarly, the universe and evolution impose their superior changes onto the potential and imaginative capacity of the brain.

Added to the poetic perception of trans-realism is the link between reality and myth; erasing the difference between certainty and ambiguity.


The triptychs painted by Christian Satin incorporate these concepts in an innovative way; even if they already existed before throughout the period spanning from Hieronymus Bosch to the surrealists of the 20th century.  Trans-realism is better suited to the works produced at the start of the 21st century, in contrast with surrealism which characterises the period 1919-1969.


Christian Satin believes that at the start of the 21st century, after attempts to make a clean break from everything, including the notion of “beauty”, many people aspired to express concepts in a harmonious way, addressing sensitivity as much as the mind.


It’s this route that the artist wants to explore by producing paintings in the form of triptychs, where the outer wings resemble a book cover, allowing the viewer to open it and discover its content, according to their imagination at the time.

Everyone, author and viewer, will thus make their own personal contribution to the construction of a “greater reality.”

Personal exhibitions were held in 2014 at the Venta Gallery in Liège, in addition to a group exhibition at the Expo Tempo Gallery in Knokke.

In February-March 2015, the town of Liège and the Wallonia-Brussels Federation set up a retrospective exhibition at the Museum “le Grand Curtius” entitled: “Christian Satin, Painter and Architect.”















Christian Satin, the Architect


For 45 years, from the end of the 1960s to the beginning of this century, Christian Satin was better known as an architect and Professor.

A Professor for about thirty years, many young architects attended his classes on materials technology and construction. He was then elected by the people of Liège to become the President of the Order of Architects and Head of the Walloon Chamber for ten years.

In 1973, Christian Satin established the office of architecture AGE ENGINEERING SA and subsequently managed it. He participated in competitions by collaborating with architects such as Jean Nouvel, Kengo Kuma, Architecture Studio, 24H Architecture…

Amongst his accomplishments is “Le Vertbois,” where his use of red paint for the facades was vilified and harshly criticised at the start of the 1990s.

Since then, this colour has made a number of appearances in Wallonia, to the point of becoming a “classic” when it was used by the same architects, Lesage and Satin, on the facades of Palais Curtius.

Photos and plans of some of the buildings designed between 1973 and 2012 were exhibited in 2015 at the time of the “Christian Satin Painter and Architect” retrospective at the Grand Curtius; notably old listed buildings which had been restored and renovated, as well as contemporary apartment blocks.

The Urban Planning Prize of Liège was awarded in 1991 for the building Maréchal in Rue Cathédrale; and later in 2005 the building of the platform Ribuée was nominated for the award.

In 2003, the Walloon region chose the Saint Laurent farm in Anthisnes to represent the region at EUROPA NOSTRA.

During several stays in Senegal, Christian Satin, with his colleagues from the Lambert Lombard institute, undertook research for the restoration of the General Assembly of French West Africa in St Louis, classed as a World Heritage site.

In 1996, Christian Satin was awarded the title “Knight of the Crown” by His Majesty King Albert II.












Christian Satin, the Designer


After going down the route of classical humanities, when Christian Satin began studying architecture in 1965 and attended the Academy of Fine Arts in Liège, he decided to combine his passion for art and design with that of science and technology.

During his studies, between 1965 and 1967, he had the opportunity to undertake work and research in the field of polyester furniture, most notably with the designer Pierre Paulin. With this experience under his belt, Christian Satin designed several polyester seat models which were mass produced.

In 1968, the American firm Bus & Car, who principally manufacture Continental Trailways, appointed him to design a recreational car with polyester bodywork mounted on a Renault R4 platform. Renault Vilvoorde put it together in a small series destined for the American market. While testing was taking place for the approval of the vehicle, new safety standards were being prepared in the US. The project was abandoned after production of only a few dozen copies.













































Christian SATIN  peintre et  architecte  Liégeois.

Christian Satin sur Wikipedia


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